Le philistin
Le Philistin est une association qui existe depuis le mois de juillet 2003, nous vous présentons ci-dessous son histoire.
Le projet est né à Beit Furik (près de Naplouse) lors d’une première mission civile avec l’organisation CCIPPP en octobre 2002dans le cadre de la protection des paysans palestiniens durant la cueillette des olives. « J’ai effectivement participé à la récolte avec des familles de Beit Furik, et j’ai été témoin de tirs d’armes à feu de quelques « cow-boys » de la colonie d’Itamar située au dessus du village.
Bien qu’identifiables par nos tee-shirts (avec logo CCIPPP), ils n’ont pas hésité à nous faire subir la répression sauvage qu’ils infligent à nos amis chaque jour sur leur terre, dans leurs déplacements ou leur travail. J’ai suivi le trajet des olives récoltées malgré cette menace permanente jusqu’au pressoir collectif de Beit Furik, puis j’ai vu les paysans transporter après pressage le fruit de leur travail dans des bidons jusqu’à leur maison. »
Avant la deuxième Intifada, cette huile était exportée principalement vers la Jordanie et l’Arabie Saoudite ; aujourd’hui, l’enfermement que leur font subir les israéliens à bloqué les exportations ; ainsi leur production est stockée dans le village, dans leurs maisons.
Des offres d’achat leur sont faites, mais à des prix dérisoires et méprisant, de telle sorte qu’ils préfèrent ne pas vendre car ce serait accepter une nouvelle fois de se soumettre et de subir la pression de l’occupant. Certains d’entre eux transforment l’huile en savon qui est commercialisé à Naplouse.
Cette ressource était la deuxième pour les habitants de Beit Furik après celle des revenus des habitants qui allaient travailler en israel. Depuis la deuxième Intifada (il y a 4 ans), les travailleurs de Beit Furik restent dans leur village, certains retournent à la terre sur l’exploitation familiale.
Aujourd’hui leurs économies sont épuisées, c’est pourquoi le développement des réseaux militants en Europe est une opportunité qu’ils saisissent dès que l’occasion se présente.
Sensibilisé à cette question vitale, j’ai étudié les possibilités d’importation de la production de Beit Furik, mais les contraintes en termes de préparation et de conditionnement rendent impossible ce projet. Je me suis donc adressé, renseignements pris auprès du directeur de la coopérative U.A.W.C . à Ramallah qui réunit des paysans de Cisjordanie te de Gaza, depuis nous avons commencé une collaboration dans le respect mutuel et la confiance.
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